Ministre de la Transition écologique : « sortir de la dépendance aux énergies fossiles »
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s’exprimait vendredi 24 février devant le Forum francophone des affaires. Un évènement organisé par ce regroupement d’acteurs économiques des pays francophones, dont By.O Group est membre. Nous vous présentons les principaux enseignements de cette matinée.
Un enjeu clé pour le climat
Le sortie de la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles est un enjeu clé pour le climat. Pour la souveraineté européenne également, dans un contexte de guerre en Ukraine. Mais aussi pour la concorde sociale qui permet à chacun, citoyen et entreprise, d’envisager un avenir souhaitable.
Les axes de progrès cités par la ministre de la Transition écologique sont au nombre de 3 :
- La sobriété (consommation de gaz et d’électricité réduite de 10 % sur 1 an), avec les grandes entreprises qui ont été leader dans cette réduction
- L’accroissement de la production d’énergies renouvelables (ENR), en changeant de méthode de déploiement et en confiant davantage d’autonomie aux décideurs locaux
- Le renouveau de la production nucléaire, via une nouvelle vague d’investissement sur de nouvelles centrales mais aussi la maintenance et la prolongation des centrales actuelles
Au niveau européen, l’adoption du paquet climatique permet de fixer un cap secteur par secteur. Avec pour ambition la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES ) de 55 % d’ici 2030.
Audace, détermination et cohésion
Les grandes entreprises sont engagées et les programmes de décarbonation sont lancés avec détermination. Nous sommes heureux, chez By.O Group, d’y contribuer !
L’aide aux pays africains, à l’adaptation et à l’atténuation de l’impact du changement climatique est évidement un enjeu. Les actions concrètes de transition des modèles agricoles sont l’un des enjeux clés cités par la ministre. Pour accroître la souveraineté des pays africains et développer des modèles agricoles durables.
Cet enjeu nécessite d’activer tous les modèles de financement. Qu’il s’agisse d’aides des pays riche, ou du recours au financement privé via les partenariats public-privé (PPP) comme nous le faisons au Tchad sur la filière bétail-viande ou dans d’autres pays. Mais aussi en trouvant des moyens alternatifs de financement.
À ce sujet, nous militons chez By.O Group et Apexagri pour que le bénéfice de la captation carbone réalisé par les agriculteurs leur revienne directement, afin de financer la transition vers d’autres modes de production agricole et d’élevage qui soient à la fois performants et durables.